Durant le mois d’avril, le salon de la mission Ribas (pour achever la bac hors école) m’a demandé de leur faire une discussion/présentation du projet de recyclage que la Bibliothèque Populaire Libertaire « Mauro Mejiaz » a fait depuis longtemps, prêt à mettre en marche, c’est un projet productif ambitieux et nécessaire pour la zone, on espère qu’il puisse s’activer, les élèves sont entrain de sensibiliser la population local, un bon pas pour un dur chemin…
Te invitamos a escuchar el siguiente episodio de la serie de podcast ¡Contamos nuestras experiencias! Red Comunitaria para las Energías Alternativas (RCEA).
Esteban Mejías, nos cuenta de este espacio ubicado en el asentamiento campesino Hato Arriba, parroquia Morán, en los andes larenses. Son una organización familiar que combina el trabajo agrícola (trigo y avena) con el trabajo con niños y estudiantes de la zona, contribuyendo con sus procesos pedagógicos. Se reivindica anarquista y resalta la tradición indígena que aún perdura en la zona y las prácticas de trueque y «manovuelta» que permiten el intercambio sin dinero y la solidaridad. Esteban también comparte la visión ambiental que los inspira, en su relación con el resto de especies como parte de la comunidad.
Se va Indymedia Venezuela, llega Codo a Codo “Por medio de Todos / Por todos los Medios Necesarios”, el colectivo de Indymedia Venezuela se desactivo desde hace varios años debido a la negación de la red global de Indymedia de habilitarnos y aceptando el colectivo de Caracas y Valencia como Indymedia Venezuela que era claramente afine al gobierno logrando lo que querían, cuando tuvieron su pagina oficial Indymedia cesaron su actividad, dejando Venezuela sin ventana en la red global, primero fuimos Indymedia Venezuela Centro (por Centro Occidente) en 2006 y cuando ceso Indymedia Venezuela tomamos el nombre, la situación económica del país, la polarización, la censura del gobierno (cuando tuvimos el https://contrapoder.org.ve nos bloqueaban la administración de la pagina y tuvimos que mudar el dominio a Francia) , la ida de mucha gente fuera del país hicieron que se desintegrara el colectivo que contó con participación en varias ciudades del interior del país, La Libertaria quien fue promotora de Indymedia Venezuela Centro se quedo sola a cargo y ahora decide hacer otro medio que funcionara de la misma manera ( publicación abierta) , el próximo año la pagina se mudara al dominio punk y autónomo francés https://propagande.org , la lucha es como la vida, solo se termina cuando nos agarra la muerte…
Comme beaucoup d’entre vous ont déjà dû l’apprendre, mon si cher ami et acolyte de Détruire l’Ennui, Papito Marc est décédé hier après-midi des suites de cette immonde maladie. Il est tentant d’idéaliser et hyperboliser les personnes qui nous quittent mais je n’ai jamais entendu personne dire du mal de Papi. Derrière sa bonhommie et ses salves de blagues nulles, c’était une personne en or, très bienveillante, toujours disposée à aider, soutenir, contribuer sans rien attendre en contrepartie. et sans s’en vanter. Si vous êtes allés à un concert hardcore punk DIY à Paris (dans le public ou sur scène) au cour des 35 dernières années, il est quasiment certain que Papi de près ou de loin y était pour quelque chose. Il a organisé des dizaines de concerts, logé, fait le son, cuisiné, fait des flyers (moches souvent), souvent tout ça en même temps pour des groupes du monde entier, tout en soutenant systématiquement les distros et les diverses initiatives qui avaient le bon état d’esprit. Sa foi inébranlable en la scène punk, à son esprit d’indépendance et ses valeurs de solidarité issu de l’anarchopunk est ce qui le caractérisait. Même quand la maladie se faisait plus présente, il a continué à contribuer ce qu’il pouvait pour soutenir et participer à la scène en faisant des badges pour les groupes et en faisant leur promotion à la radio, parvenant même à aller à des concerts, qui étaient toute sa vie, même jusqu’à Londres. Être acteur avant d’être spectateur était vraiment ce qui comptait le plus. Réciter son cv a peu d’intérêt surtout qu’il était très pudique et humble. Quand beaucoup sont enclins à plastronner avec leur grosse collection de disques ou les concerts qu’ils ont pu voir dans les années 80, Papi ne se mettait jamais en avant et soutenait et accueillait les jeunes punks avec sincérité, jamais avec arrogance et paternalisme, et nous sommes beaucoup à lui être redevable. Jamais je ne l’ai entendu dire que c’était mieux avant, alors qu’avant, lui, il y avait été. Il était fondamentalement dynamique et enthousiasmé, tourné vers l’avenir. Par son biais, beaucoup ont découvert des groupes et des façons de faire et de considérer le punk DIY qui ont changé leur vie et c’est complètement mon cas. Il a été toujours une sorte de mentor débonnaire pour moi autant qu’un de mes amis les plus proches. Détruire l’Ennui, l’émission que je faisais avec lui sur Radio Libertaire depuis 2005 (à l’époque en tant que « jeune punk »), est tragiquement amputé. Je lui dois tant. Papi s’est éteint hier à 16h en écoutant Zounds et avant ça on lui avait mis Poison Girls, Inner Terrestrials et The Mob. J’espère qu’il aura pu prendre ces groupes avec lui.
Le punk parisien est en deuil. Et moi encore plus.
La situation au Vénézuela est très difficile. Depuis 2014, les crises s’accumulent: corruption généralisée, baisse du prix du baril, abandon des services publics, etc. Le problème n’est pas seulement qu’il y a de l’inflation ou une dollarisation de l’économie, c’est surtout que les salaires ne sont pas indexés sur les prix ; les primes ont remplacé la défense du salaire et des salariés. Il faut 20 salaires minimum pour arriver au niveau du panier de la ménagère. Cela signifie que le salaire minimum mensuel ne couvre que 5 % des besoins de base, comme le rapporte le Centre de documentation et d’analyse sociale de la Fédération vénézuélienne des enseignants (Cendas-FVM). Plutôt que de se diversifier et de faire de la politique depuis les besoins de la population, le gouvernement s’aligne sur la politique de l’offre. Tout est fait pour attirer les capitaux étrangers et pour rester dans une logique extractiviste malgré les conséquences désastreuses pour la biodiversité. Après la création de Zones économiques Spéciales en 2014 qui offre des avantages considérables pour les investisseurs, le gouvernement donne des avantages supplémentaires aux investisseurs étrangers et nationaux qui peuvent maintenant agir de façon confidentielle en dehors des normes légales et constitutionnelles. Selon Provea, une ONG vénézuélienne spécialisée dans les Droits de l’Homme, la loi de 2020 appelée “loi contre le blocus” contredit la Constitution et «renforce le caractère autoritaire du gouvernement». «Cette loi c’est pratiquement privatiser les actifs de la République sous couvert de peu de transparence et de beaucoup de discrétion.»1
Du virage austéritaire à l’abandon démocratique
Depuis 2014, il n’y a aucune information officielle divulguée par l’Etat. Pour avoir un rapport chiffré sur la pauvreté et l’extrême pauvreté il faut se pencher sur l’enquête nationale sur les conditions de vie (ENCOVI), mise en place et dirigée par l’Université catholique Andrés Bello, l’Université Simón Bolívar, l’Université Centrale du Venezuela et la Fondation Bengoa.
Aucune information non plus sur la biodiversité et les dommages subis sur le territoire.
Bien qu’il existe un grand nombre de déclarations des sinistres de l’industrie pétrolière vénézuélienne, depuis 2016, il n’y a pas de publication officielle qui rendent compte des chiffres et expliquent le montant du nombre exact de déversements d’hydrocarbures survenus dans le pays. En raison de l’absence de données de PDVSA, l’Observatoire de l’Écologie Politique (OEP) a fait un bilan des déversements pétroliers qui se sont produits au Vénézuela au cours de l’année 2021, sur la base de la systématisation des informations incluant les déversements signalés par le biologiste Eduardo Klein et d’autres dénonciations d’accident de l’industrie pétrolière. Selon l’Observatoire, il y a eu 73 marées noires, une moyenne d’environ 7 déversements par mois. Le mois de septembre étant le mois avec le plus grand nombre d’incidents (12). L’Etat de Falcón, Zulia et Anzoátegui sont les entités qui ont rapporté le plus d’accidents. Il y a également eu 8 explosions/incendies enregistrés en 2021.2
Agir pour la biodiversité et un mode de vie soutenable
Face à l’abandon de l’Etat, à la criminalisation et à la répression des mouvements sociaux, certains cultivent des alternatives de vie et de lutte pour créer un autre futur possible en mettant en place des projets communautaires. Ils fleurissent sur les ruines d’un modèle économique extractiviste à bout de souffle qui détruit la nature mais n’apporte aucune garantie à la population pour vivre décemment.
Beaucoup de projets mettent au centre de la réflexion et en pratique de nombreux sujets abandonnés par l’Etat: l’autonomie alimentaire, l’agroécologie, l’énergie douce et renouvelable, l’entraide, le partage, les Droits de l’Homme, etc.
Coordination pour une alternative écologique et sociale.
Du 8 au 10 juillet 2022, 12 communautés et organisations sociales de plusieurs régions du Vénézuéla se réunirent dans la ville de Barquisimeto, pour la deuxième «Rencontre du processus de fortification communautaire pour la gestion des énergies alternatives», organisée par l’Observatoire d’Ecologie Politique (OEP). La réunion s’est tenue à l’école Cecosesola ; une des plus grandes coopératives du Vénézuéla située à Barquisimeto. Cette rencontre c’est faite avec la participation de l’école Yaracuy Cuencas, de la commune Padre Juan Bautista Briceño de Carora (Lara), du collectif Voces Ciudadanas du Zulia, du mouvement Uniting Wills du Quartier San Blas à Petare (Miranda), la Coopérative Coromoto Torrellas de Carora (Lara), le Réseau National des Membres de la Communauté, le collectif Conuco Escuela Agroecológica Humocaro Alto (Lara), l’expérience écotouristique de Todosana Orgánica (La Guaira), La Libertaria dans le village paysan de Hato Arriba (paroisse de Morán, Lara), la commune d’agroécologie et d’écotourisme Comandante Adrián Moncada de Barquisimeto (Lara), les coopératives Cecosesola, en collaboration avec l’OEP.
La libertaria: un projet agroculturel pour l’émancipationqu’on souhaite soutenir
La Libertaria était présente dans cet espace très constructif. Ils veulent travailler sur la conversion au solaire de leur espace, et aussi, augmenter la culture en céréales, fruits et légumes sur leur ferme. En contact depuis plusieurs années avec le projet situé dans les Andes de l’Etat de Lara nous avons décidé d’apporter un soutien à la libertaria, notamment de l’aider dans son chemin vers l’autonomie alimentaire à travers des dons de semences. Ayant participé à la coordination des alternatives soutenables, l’objectif est aussi que l’organisation partage avec d’autres projets plusieurs variétés de graines biologiques pour que se multiplie les banques de semences dans le pays. En raison d’une crise énergétique et économique, il faut absolument qu’on se coordonne au-delà des frontières pour revégétaliser les parties en friche, favoriser la pollinisation et l’agroécologie par notre travail, et transmettre les semences et les techniques à ceux qui en ont besoin. L’autonomie alimentaire est aussi importante que la bataille culturelle pour un mode de vie soutenable et la défense d’une autre organisation sociale débarrassée du productivisme et des dominations.
La situation au Venezuela n’est pas une fatalité. Nous voulons co-créer une autre réalité et pour cela notre projet Co-creando va s’atteler à soutenir les alternatives sociales et écologiques au Vénézuéla. Pour commencer, on souhaite soutenir le projet agroculturel de Libertaria qui à de nombreux contacts avec les paysans de l’Etat Lara et qui à renforcer son carnet d’adresse lors de la rencontre des projets communautaires à la coopérative Cecosesola. Fort de son identité libertaire et de son expérience dans l’éducation populaire, elle pourra utiliser pour elle et pour les autres les semences, afin que fleurissent les banques de semences et l’autogestion. Nous faisons une alliance avec elle pour renforcer la dynamique agroécologique au Vénézuela ; promouvoir les jardins familiaux et communautaires, entretenus de façon biologique.
La population organisée en réseau est capable de faire un pas énorme pour se rapprocher de l’autonomie et de la justice alimentaire. Que les terres et les ressources servent à ça: permettre à la population de vivre tout en recréant un écosystème propice à la biodiversité.
2 Les données sont issues du rapport réalisé par l’Observatoire de l’Écologie Politique du Vénézuéla. https://www.ecopoliticavenezuela.org/wp-content/uploads/2022/03/Situacio%CC%81n-socioambiental-de-Venezuela-2021_ConsolidadoFinal.pdf
Du 8 au 10 juillet, 12 comunautés et organisations sociales de plusieurs endroits du Vénézuela se réunirent dans la ville de Barquisimeto, pour la deuxième Rencontre du Procesus de fortification comunautaire pour la gestion des énergies alternatives, organisé par l’Observatoire d’Ecologie Politique (OEP). La Libertaria était présente dans cet espace trés constructif, nous travaillons sur la convertion au solaire de notre espace, voir l’article de l’ Observatoire d’Ecologie Politique
Nous lançons cette campagne pour fabriquer un hangar ( 6 mètres sur 11 mètres) qui servira à abriter les réserves agricoles et le moulin à farine que nous voulons activer pour la prochaine récolte de blé et ensuite d’avoine. De plus, il servira à organiser les ateliers des RencontresSociales Alternatives
Nous essayerons d’être présents aux Encuentro Internacional Antiautoritario qui vont se célébrer à Saint-Imier (Suiza) en 2023 pour représenter le Vénézuela, pendant ce temps des Rencontres Antiautoritaires Décentralisées vont s’organiser partout, nous allons en organiser une dans notre espace, si tu es intéressés à donner un atelier ou un débat écris nous à lalibertaria@riseup.net, en espérant que d’autres seront organisées au Vénézuela
Por fin logramos hacer ese tercer encuentro, desde el ultimo en el 2018, programamos varias veces en 2019 y 2020 pero siempre pospuestos por la falta de transporte, por la inflación y después por la pandemia.
Al fin se pudo lograr gracias también al apoyo de Manzano Arte que organizo su tercer festival y ofrecieron talleres de circo dados por ellos y compas de Suiza y Francia, ademas del compa Jaime de Caracas. Se dio con la participación de 30 niñ@s de la zona (entre 6 y 25 años) en los talleres de dibujo, malabares, acrobacia y danza hip-hop el dia jueves con dibujo y el viernes con malabares, acrobacia y danza hip-hop, asi que una presentación de circo el viernes a las 5pm en la cancha deportiva de hato arriba. Ya l@s compas de Manzano Artes e invitados internacionales llegaron bastantes cansados del festival y del viaje, se decidió tomar todo el sábado para disfrutar de la cascada el vino antes de volver a Caracas el domingo…
Las inscripciones a los talleres (cada uno de 2 horas) son hasta el 10 de marzo para poder saber cuando personas estarán por talleres y sacar el cronograma definitivo de los 3 días. Se hacen en la casa de Esteban el francés o por el teléfono del afiche.
Estos talleres son dados por profesionales: el Enano de Caracas dará danza hip-hop, Zorybel de Caracas y Sévane de Suiza darán acrobacia, Tom de Francia dará malabares, Jaime de Caracas dará dibujos y tatuajes , Verónica de Caracas dará yoga y El chino Alejandro del Tocuyo dará garrote…
*Si quieres ayudar este evento con un aporte bancario escriba al correo o al telefono del afiche.