Pour une Rencontre Anti-autoritaire Décentralisée à Hato arriba et au Vénézuela

Nous essayerons d’être présents aux Encuentro Internacional Antiautoritario qui vont se célébrer à Saint-Imier (Suiza) en 2023 pour représenter le Vénézuela, pendant ce temps des Rencontres Antiautoritaires Décentralisées vont s’organiser partout, nous allons en organiser une dans notre espace, si tu es intéressés à donner un atelier ou un débat écris nous à lalibertaria@riseup.net, en espérant que d’autres seront organisées au Vénézuela

¡No odie a los medios! ¡Metete en el medio!

La pagina Indymedia Venezuela es un lugar de apoyo, difusión e información sobre las luchas sociales y culturales de la región. Funciona sobre el principio de la publicación abierta: cada quien puede publicar informaciones o anunciar eventos, en los limites descritos en Principios y Documentos

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Ahora te toca.

Aujourd’hui, le Venezuela: Manger, se soigner, résister

Merci  à Géraldine et A-Block pour enregistrer le premier vidéos débats fait en France durant le tournée de juin 2017

https://abloc-webzine.org/aujourdhui-le-venezuela/

Entre juin et septembre 2017, Esteban, ami de longue date, est venu passer quelques mois en France, pour voir ses proches, informer sur la situation alarmiste du Venezuela et récolter des fonds pour un projet libertaire et coopératif. Je dois dire que nous avons tous été sonnés par la dureté du quotidien à laquelle est confronté le peuple vénézuélien et le courage de notre camarade, ses compagnes et compagnons, qui malgré la violence à laquelle ils sont confrontés, luttent en créant des espaces de solidarité et d’autogestion.

Voici le compte rendu de cette situation, racontée par Esteban en deux temps : juin 2017 et il y a quelques jours, en mars 2018.

Manger

Au Venezuela, les conditions de vie sont devenues très difficiles. Le salaire ne suffit pas pour nourrir ta famille et il y a beaucoup de gens qui n’ont pas du tout de salaire. Moi je me débrouille comme je peux. Je travaille à mon compte. Question nourriture, Ça fait des mois par exemple qu’on n’a pas de sucre à la maison. On en a un kilo. C’est pour ma fille et on essaye de le faire durer plusieurs mois. Des pâtes, j’en ai remangé quand je suis arrivé en France, et ma fille aussi. Ça fait des mois que je ne mange que du maïs et j’ai beaucoup maigri. Il y a beaucoup de denrées alimentaires qu’on ne trouve plus au Venezuela. Tout est au marché noir. La farine de maïs, qui est à la base de l’alimentation dans ce pays pour fabriquer les galettes (arepa), ne peut être achetée qu’au marché noir et coûte de 3500 à 5000 (actuellement plus de 100000) bolivars, soit 3 fois plus cher que le vrai prix.

Avant de venir en France j’ai acheté un petit gâteau à ma fille parce qu’il y avait de la farine à la boulangerie. Elle en voulait plus, mais je ne pouvais pas lui offrir parce que c’était 1000 bolivars. Arrivée chez ma mère, il y en avait 3 entiers sur la table ; elle n’en revenait pas!

Mais je m’en fous, car la nourriture arrive très peu, je suis en train de semer et je me fous des trucs du gouvernement.

Pour gagner ma vie, je vends du pain, entre autres. Au début 2017 je le vendais 1500, c’était déjà cher parce que l’année précédente c’était 300. Et en juin, 5000. Mais comme on ne trouve plus de farine, je ne sais pas à combien il va être maintenant. On crève de faim ici. Dernièrement, il y a eu des chiffres alarmants sur la malnutrition des enfants.

Quand la crise a commencé il y a 4 ans, tout le monde galérait déjà pour trouver de la bouffe, on essayait d’acheter des lots pour durer plusieurs semaines. Sinon tu pouvais te trouver à faire la queue pour trouver la bouffe à prix régulé et ça a donné des affrontements. Alors le gouvernement a instauré un tour par numéro de carte d’identité. Un jour de la semaine et un autre de fin de semaine t’étais attitré pour aller acheter. Mais on trouve rien. Ça fait des mois qu’on n’a plus d’huile à la maison. On en trouve qu’au marché noir. Les paysans galèrent aussi, car l’engrais et les graines sont au marché noir.

Maintenant ils ont instauré un « carnet de la patrie » pour acheter des biens courants, mais qui nous fiche totalement. C’est à la fois une carte de crédit et d’identité. Je n’ai pas voulu la faire, mais du coup je ne peux rien acheter. Mais je m’en fous, car la nourriture arrive très peu, je suis en train de semer et je me fous des trucs du gouvernement.
Se soigner

Pour la santé, c’est pareil. Il fallait que je me fasse arracher des dents et il n’y avait pas d’anesthésiant. Déjà, tu hésites à aller à l’hôpital car il y a des coups de feu tirés tous les jours dans la rue et j’ai plusieurs amis avec des balles dans le corps. Et quand tu vas à l’hôpital tu dois tout amener : gants chirurgicaux, aiguilles, anesthésiants, antibiotiques, tout. Et pour des gens comme nous qui gagnent 5000 bolivars par jour (en juin 2017, mais 30000 à 40000 en mars 2018 avec l’inflation), quand il y a du travail, c’est difficile.

Et 5000 bolivars ça ne veut pas dire grand chose, car le cours de l’argent change tout le temps. Par exemple il y a un mois j’ai acheté une chaine de moto à 3500 bolivars. Il y a 3 semaines c’était 20 000, deux semaines, 23000, etc. Un stylo bic qui valait 5 bolivars est à 20 000 maintenant, 4 jours de travail…

Alors ça fait mal quand tu vois des gens en Europe qui soutiennent les chavistes…

Ma belle mère a failli mourir deux fois parce qu’elle avait diminué de moitié son traitement contre l’hypertension. Je collecte donc aussi de la médecine pour aider à peu près 20 paysans de mon secteur qui ont des problèmes de diabète, de tension, des convulsions. Et on va essayer de cadrer pour qu’ils puissent avoir un traitement sur le long terme. Les gens crèvent la dalle. Beaucoup quittent le pays.

Un membre de la famille part et essaye d’envoyer de l’argent pour que les autres survivent. Et ils manifestent. D’autant plus quand tu vois la corruption. Alors ça fait mal quand tu vois des gens en Europe qui soutiennent les chavistes… Le pays le plus riche d’Amérique où les gens n’ont pas assez pour se soigner, acheter du sucre et qui cherchent la bouffe dans les poubelles.. !

Corruption et répression

Le gouvernement dit que c’est la faute de l’opposition, soutenue par les américains alors qu’aujourd’hui, on a bien à faire à une insurrection populaire. Les gens n’ont plus de quoi se nourrir et vivent dans des conditions terribles. Certains en meurent, comme deux personnes dans ma famille par manque de médicaments et un ami récemment. Au Venezuela, on passe notre journée à chercher le moyen de trouver de la bouffe ou à faire de l’argent, qui ne vaut pas grand chose, donc on fait du troc.

Pourtant, le Venezuela est le pays le plus riche de l’Amérique latine. C’est le troisième exportateur mondial de pétrole. Il y a des entrées énormes de dollars. Les militaires ont des méga business. Ils sont aussi dans le trafic de drogue.

Le gouvernement bolivarien est impliqué là dedans.

La réponse du gouvernement est de traiter ceux qui protestent de terroristes, et de leur tirer dessus. Les derniers chiffres officiels font état de 72 morts de mai à mi-juin 2017. Mais nous pensons qu’il y en a eu plus de 300. Et il y a la délinquance aussi. En 2016, elle a tué plus de 29000 personnes. Et on suppose que des morts des manifestations ont été comptabilisés dans les chiffres de la délinquance.

Également, auparavant il existait au Venezuela des escadrons de la mort (grupo exterminio), composés de policiers. Aujourd’hui, ils sont réemployés dans la répression des manifestations. Ils n’hésitent pas à tirer, que ce soit sur des manifestants d’opposition, ou des mouvements de protestation contre la faim. Car depuis plusieurs années, il y a régulièrement des manifestations spontanées, des blocages, pour réclamer à manger, de l’eau, de l’électricité et contre la corruption.

En fait, ce gouvernement a bien appris des gouvernements de droite, qui ont saccagé le pays de 1958 à 98. Ils font la même politique que la droite qu’ils critiquent tant. Et aujourd’hui il y a une grande répression contre les anarchistes, les communistes non alignés, les anciens guérilleros. L’Etat lance des « opérations de libération du peuple » : des militaires et des anciens des groupes exterminateurs arrivent tôt le matin dans des secteurs où se trouvent des soi-disant délinquants, pour procéder à des arrestations. Mais ils ne font que tuer. Car depuis plusieurs années le gouvernement demande à ne plus faire d’arrestations ; les prisons sont surchargées. Des gens sont enfermés au commissariat depuis plus de 4 ans. Il peut y avoir 500 personnes enfermées dans une pièce de 40m2, qui ne peuvent se coucher qu’à tour de rôle. Certains sont incarcérés parce qu’ils ont refusé de se laisser soudoyer. Parfois il y a des mutineries. L’armée intervient et tire. Il est même arrivé qu’elle mette le feu à la prison. Nous par exemple qui sommes une organisation pour les droits humains, sommes dénoncés publiquement comme terroristes, ou bien membres de la CIA.

L’exploitation minière

La vidéo « Extractivisme au Venezuela » expose le plan d’exploitation par l’Etat et des grandes entreprises américaines, européennes et chinoises, de mines à grande échelle, qui concerne toute l’Amérique du Sud. Pour le Venezuela, cela concerne 12% de son territoire. J’habite dans un parc national, où se trouve la plus haute chute d’eau du monde, mais actuellement le gouvernement le dévaste pour l’or. Il n’y a pas longtemps, profitant d’une sécheresse due au phénomène El niño, ils ont asséché un énorme barrage qui pourvoit à une grosse part de l’électricité vénézuélienne, pour chercher de l’or. Pendant des mois, on n’a eu qu’une heure d’électricité par jour. Imaginez ce que c’est pour les gens, surtout ceux qui habitent en ville où il fait 40° à l’ombre… Avant il existait des petites exploitations minières indigènes, mais ils ont été délogés ou massacrés, notamment par des délinquants payés par l’armée.

Au Venezuela, la vie ne vaut rien. On te tue pour un portable.

La violence

Au Venezuela, la vie ne vaut rien. On te tue pour un portable. Comme j’ai eu des problèmes avec la police j’ai du quitter la ville, et je suis content aujourd’hui d’habiter la campagne. Mais avec les « opérations de libération du peuple » menées par l’Etat, qui sont en fait des campagnes d’extermination, beaucoup de délinquants sont venus se réfugier dans les montagnes. Il y a 4 ans, je me suis fais voler toutes mes chèvres par le neveu de mon voisin. Il a vu que je bossais tous les jours en taxi brousse avec un 4X4 de 4 heures du mat à 6/7 heures du soir. J’ai essayé d’intervenir, j’avais toutes les preuves contre lui et j’ai tenté une embuscade. Mais je n’étais pas encore armé. Aujourd’hui oui. On est tous armés, c’est obligatoire. Il n’y a pas longtemps, ils ont massacré une famille d’amis pour leur voler l’argent de deux motos. La délinquance est un truc de malade ici. Les délinquants sont souvent payés par la police, ou soutenus. Si ils sont arrêtés, ils leurs donnent quelque chose et sont relâchés. On pense que c’est un plan du gouvernement pour que le peuple adopte la « doctrine du choc », une technique de guerre pour que le peuple soit sous état de choc et que le gouvernement puisse faire tout ce qu’il veut, notamment exploiter les ressources naturelles. Ainsi, tout le monde est flippé. Dans la journée il faut avoir 4 yeux et personne ne sort après 18 heures.
Un pays magnifique, mais…

Le Venezuela est un très beau pays. On y trouve pleins d’espèces d’animaux, des paysages très variés, des magnifiques plages, la plus belle chute du monde et des belles terres agricoles. Mais sa malédiction est d’avoir du pétrole et d’autres ressources naturelles. Des amis à moi sont venus pour visiter, mais ils ont été dépouillés : flingue dans la bouche pour repartir en chaussettes, sans rien. Et puis, 29 000 morts officiels par an…

La population en a marre de la délinquance. Ils savent qu’ils ne peuvent pas compter sur la police, alors il y a des lynchages. Les derniers venus dans nos montagnes ont été découpés à coup de machettes, criblés de balles, après avoir volé une moto. Les gens les ont poursuivis pendant une journée et demie. Des flics aussi sont lynchés et il y a des affrontements contre l’armée. Au Venezuela, tu as plus peur d’un militaire et d’un flic que d’un délinquant, parce qu’avec le délinquant tu vas pouvoir parler. Pas avec le flic et le militaire.

Vivre libre ou mourir

En 2017, on a lancé un appel à soutien diffusé en plusieurs langues, où on a demandé aux gens de gauche, aux anarchistes, de prendre position. Parce que nous sommes très attaqués par les chavistes qui nous accusent de soutenir la droite. Par exemple, j’étais à Indymedia, mais comme il était noyauté par les chavistes, nous sommes quelques uns à avoir du sortir du collectif national qui était sur Caracas et formé un autre collectif de l’intérieur de pays (https://indymedia-venezuela.contrapoder.org). Nous étions arrivés en tant qu’anarchistes et on a du donc expliquer pourquoi nous étions de droite et payés par la CIA ! Nous avons alors crée un autre collectif « Venezuela centro » et ils nous ont attaqués par internet et ont empêché que nous soyons intégré à Indymedia global, nous taxant de militants de droite.

Mais c’est le pays où nous habitons et nous avons décidé de nous battre.

Au Venezuela, le gouvernement a toutes les chaînes de télé (ils en ont plus de 10), presque tous les journaux, éliminant ainsi toute opposition. Plusieurs amis ont été tués. Ces assassinats sont mis sur le dos de la délinquance, mais nous savons que c’est la police. Nous avions des témoins visuels ; ils ont disparu. Nous avions un camarade qui a disparu il y a 2 ans avec deux autres frangins colombiens. On dénonce et ils nous menacent.

Le Forum social alternatif

Pendant le Forum social mondial de 2006, nous avons organisé, non sans problème, un Forum social alternatif à Caracas. On l’a fait avec des anciens guérilleros des années 60, tous des amis à mon père, qui se sont un peu retiré du marxisme et rapprochés des anarchistes. Nous avons aussi beaucoup de soutien indigène. Des familles indigène entières sont massacrées. J’ai un ami dont presque toute la famille a été tuée. Pour cela, l’armée paye des tueurs à gage.
Un site d’information libre hébergé par notre propre serveur

Aujourd’hui on veut acheter un serveur domicilié en Europe pour que notre domaine ne soit pas attaqué par le gouvernement et je suis aussi venu en France pour récolter de l’argent à cette fin.

Car notre site contrapoder.org.ve (nous venons de louer le domaine en France contrapoder.org en attendant de pouvoir acheter le serveur, nous avons du retirer le .ve car c’est le gouvernement qui le loue et c’est problématique ) a été attaqué par le gouvernement qui payent des hackers russes, ou français. Au Venezuela nous avons une des connexions les plus limitées de l’Amérique latine et les appels internationaux sont impossibles.

Un projet de centre culturel indigène et anarchiste

Autrefois, j’animais un centre culturel libertaire, mais j’ai été menacé et torturé par la police et j’ai du déménager. Aujourd’hui j’habite un parc naturel alors je ne peux pas relancer ce projet. C’est là que j’ai trouvé un vieux ciné abandonné des années 60, mais il était en trop mauvais état et trop cher, alors nous avons acheté une ferme de 4 hectares, notamment grâce aux fonds récoltés durant la tournée juin et septembre 2017 en France et Suisse. On y trouve l’ Espacio Contracultural Autogestionado « La Libertaria » avec la bibliothèque, le cinéma communautaire, un marché paysan, une coopérative autonome paysanne en création avec réunion tous les vendredis ainsi que des classes de soutien scolaire. On y organise aussi les Rencontres Sociales Alternatives deux fois par an. A terme, l’idée est d’en faire un centre culturel indigène et anarchiste, pour pouvoir organiser des rencontres et des conférences, notamment une rencontre continentale avec les zapatistes avec qui nous sommes en contact depuis longtemps.

Car nous devons nous organiser contre les exploitations minières qui menacent les peuples indigènes d’Amérique.

Vous pouvez avoir des informations sur : https://lalibertaria.contrapoder.org

J’ai de l’espoir, étant donné le potentiel économique et humain du Venezuela, mais il faut tout détruire et reconstruire. De plus en plus de gens en sont conscients. Il y a beaucoup d’abstention et les gens ne soutiennent ni la droite, ni les chavistes. Mais le chemin pour changer sera très dur, et très violent…

L’achat de la ferme est très récent et le projet nécessite encore des fonds pour la construction de l’espace physique définitif. Si tout va bien, car le pays est au bord de la guerre civile, Esteban reviendra au mois de juin. Si vous êtes intéressés pour organiser une conférence, une soirée, un concert de soutien au projet, vous pouvez le contacter à lalibertaria@contrapoder.org ou lalibertaria@riseup.net

A call from Venezuela to the anarchists of Latin America and the world: Solidarity is much more than a written word

We address all the expressions of the libertarian movement, particularly those of this continent, not only to draw their attention to the situation we are living in Venezuela since April 2017, but by what we understand as urgency for the international anarchism expresses more emphatically on these dramatic circumstances, with positions and actions consistent with what has been the preaching and practice of the anti-hierarchic (actual word used here is “Ácrata”.^N.delT.) ideal in its historical walk.

It is deplorable that, while on the one hand the Chavista government -today headed by Maduro- together with its sounding boards from the outside and, on the other, the opponents from the right and the social-democracy, are in disgusting campaigns for selling to world opinion their equally biased visions and charged with interests of power, many anarchist voices outside of Venezuela have maintained a mutism that is in some way tacit acceptance of what one or other of the hungry contenders for state power want to impose as « truth. » We know that sympathetic voices do not have the access to most media, as it sits ready at the order of statists, and that comrades face complex realities where there are issues and problems that, due to their proximity, demand their immediate concerns, but we understand that this difficulty should not be an obstacle so that, in some modest way, attention, interest and solidarity are expressed both for what happens in Venezuela and for what the anarchism in this region divulges.

 

In a rundown of what local anarchism says today, the present juncture shows the fascist nature of the Chávez regime -and its sequence with Maduro-, reactionary militarist governments that we have denounced forever in El Libertario. It has been a regime linked to crime, drug trafficking, looting, corruption, imprisonment of opponents, torture, disappearances, apart from the disastrous economic, social, cultural and ethical management. Chávez managed to impact with his messianic and charismatic leadership, financed by the rise of the price of oil, however after his death and with the end of the bonanza, the so-called Bolivarian process deflated, being supported by weak bases. This « revolution » followed the historical rentist tradition initiated at the beginning of the 20th century with the dictator Juan Vicente Gómez, continued by the militarist Marcos Pérez Jiménez, and did not cease in the later representative democratic scheme.

There are those at the international level (Noam Chomsky, the best example), that rectified their initial support for Venezuelan authoritarianism and today they denounce it in a clear way. However, we note with great concern the silence of many anarchists of this and other continents about the events in Venezuela. It says an adage: « the one who is silent grants », which is perfectly fulfilled when people are starved and criminally repressed and who should protest for it say little or nothing. We call on those who embrace the libertarian banners to pronounce, if they have not, on our tragedy. For indifference, there is no justification if one has an anti-hierarchic (actual word used here is “Ácrata”.^N.delT.) vision of the world. The opposite is to cover up the government farce, forgetting what the anarchists of all time have said about the degradation of authoritarian socialism in power. Perhaps in the past the « progressive » mirage of chavismo might have deceived even some libertarian people, but being consistent with our ideal it is impossible today to continue to hold that belief.

We are in the presence of an agonizing, delegitimized and repressive government that seeks to perpetuate itself in power, repudiated by the vast majority of the population, who murder through their repressive and paramilitary forces, which also promote looting. A corrupt government that blackmails with boxes of food, sold at black market dollar price, that participates in all kinds of capitalist business negotiations, a government of “bolibourgeois” (a portmanteau of the Bolivarian and bourgeois words.^N.delT.) and militarists enriched by the oil rent and ecocide mining. A government that kills with starvation and murders, while applying a brutal economic adjustment agreed with the transnational capitalism, to which punctually pays a criminal external debt.

It is time to dismantle the pseudo-informative maneuvers of those who pretend to use it at an international level for those who control, and those who aspire to control, the Venezuelan State, and in this we hope to count on the active support of individualities and libertarian groups in both Latin America and the rest of the world. Any sign of anarchist solidarity will be welcomed by the Venezuelan anti-hierarchic movement (actual word used here is “Ácrata”.^N. del T.), certainly small and moving among many difficulties, but at the present juncture will be grateful to know that we somehow have the support of people from the rest of the globe, either by reproducing and spreading the information disseminated by the anarchists of Venezuela, generating opinions and reflections that dismantle the visions in this issue that try to be imposed by authoritarians from the right and left, and -which would be much better- promoting or supporting action initiatives in your respective countries that denounce the circumstances of hunger and repression that are now present in Venezuela. Now more than ever it is necessary your presence and voice in all the possible scenarios where the tragedy in which the Venezuelan people is submerged gets denounced.

El Libertario‘s final note: More comprehensive and detailed analyzes and information on what is happening in Venezuela, on the blog of El Libertario. In particular, we recommend these posts which briefly outline our vision and position regarding the recent and current Venezuelan conjuncture (all in Spanish.^N.delT.):

– Buenos Aires: Radio interview with El Libertario http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/01/buenos-aires-interview-radial-el.html

– Cartography of chavomadurista failure: A tour of the current map of Venezuela http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/02/cartografia-del-fracaso-chavomadurista.html

– Crisis in the “critical thinking”, or jumping off a sinking ship http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/02/crisis-en-el-pensamiento-critico-o.html

– Outcome of the Venezuelan crisis http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/desenlace-de-la-crisis-venezolana.html

– Declaration of El Libertario: Surpassing the political parties to face the crisis and build a new Venezuela http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/declaracion-de-el-libertario-sobrepasar.html

– Venezuela Today: The dictatorial errors http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/venezuela-hoy-los-errores-dictatoriales.html

– A slogan of 2014 to resume today: IMMEDIATE DISSOLUTION OF THE GUARDIA NACIONAL BOLIVARIANA http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/una-consigna-de-2014-retomar-disolucion.html

– The constituent fraud http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/05/The-fraud-constituent.html

Original post in Spanish on their blog: https://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/05/llamado-desde-venezuela-ls-anarquistas.html

[Nota de El Libertario: Muchas gracias a l@s compas de Insurrection News por esta traducción al inglés. El original de la misma está en https://raddit.me/f/anarchism/281.]

Llamado desde Venezuela a l@s anarquistas de Latinoamérica y el mundo: La solidaridad es mucho más que una palabra escrita

Nos dirigimos a todas las expresiones del movimientolibertario, en particular a las de este continente, no solo para llamar su atención ante la coyuntura que estamos viviendo en Venezuela desde abril de 2017, sino por lo que entendemos como urgencia en cuanto a que el anarquismo internacional se exprese mas enfáticamente sobre estas dramáticas circunstancias, con posturas y acciones coherentes a lo que ha sido la prédica y práctica del ideal ácrata en su andar histórico.

Es deplorable que, mientras por una parte el gobierno chavista –hoy encabezado por Maduro-junto a sus cajas de resonancia del exterior y, por la otra, los opositores de la derecha y la socialdemocracia, están en desaforadas campañas por vender a la opinión mundial sus visiones igualmente sesgadas y cargadas con intereses de poder, muchas voces anarquistas fuera de Venezuela han mantenido un mutismo que de algún modo resulta tácita aceptación a lo que unos u otros contendiente hambrientos por el poder estatal quieren imponer como “verdad”. Sabemos que las voces afines no disponen de los medios a la orden de estatistas de variado pelaje, y que l@s compas enfrentan realidades complejas donde hay temas y problemas que por su cercanía reclaman sus más inmediatas preocupaciones, pero entendemos que esa dificultad no debería ser obstáculo para que, de algún modo por modesto que sea, se exprese atención, interés y solidaridad tanto por lo que ocurre en Venezuela como por lo que al respecto divulga el anarquismo de esta región.

En apretado resumen de lo que el anarquismo local dice hoy, la actual coyuntura delata la naturaleza fascista del régimen de Chávez –y su secuencia con Maduro-, gobiernos militaristas reaccionarios que hemos denunciado por siempre desde El Libertario. Ha sido un régimen vinculado al delito, al narcotráfico, al saqueo, la corrupción, prisión de opositores, torturas, desapariciones aparte de la desastrosa gestión económica, social, cultural y ética. Chávez logró impactar con su liderazgo mesiánico y carismático, financiado por la elevación del precio del petróleo, sin embargo luego de su fallecimiento y con el fin de la bonanza, se desinflo el llamado proceso bolivariano, al estar sustentado en bases endebles. Esta “revolución” siguió la tradición histórica rentista iniciada a comienzos del siglo XX con el dictador Juan Vicente Gómez, continuada por el militar Marcos Pérez Jiménez y que no cesó en el posterior esquema democrático representativo.

Hay quienes en el plano internacional (Noam Chomsky, el mejor ejemplo), rectificaron su inicial apoyo al autoritarismo venezolano y hoy lo denuncian de manera tajante. Sin embargo, observamos con gran preocupación el silencio de much@s anarquistas de este y otros continentes sobre los acontecimientos en Venezuela. Dice un adagio: “el que calla otorga”, lo cual se cumple a la perfección cuando se hace pasar hambre y reprime criminalmente a un pueblo y quienes deberían protestar por ello dicen poco o nada. Hacemos un llamado a quienes abrazan las banderas libertarias a pronunciarse, si no lo han hecho, sobre nuestra tragedia. Para la indiferencia no hay ninguna justificación si se tiene una visión ácrata del mundo. Lo contrario es encubrir la farsa gubernamental, olvidando lo dicho por l@s anarquistas de todos los tiempos acerca de la degradación del socialismo autoritario en el poder. Quizás en el pasado el espejismo “progre” del chavismo pudo embaucar incluso a alguna gente libertaria, pero siendo consecuentes con nuestro ideal es imposible hoy seguir sosteniendo esa creencia.

Estamos en presencia de un gobierno agonizante, deslegitimado y represivo que busca perpetuarse en el poder, repudiado por la inmensa mayoría de la población, que asesina a través de sus fuerzas represivas y colectivos paramilitares, que además promueven saqueos. Un gobierno corrupto que chantajea con cajas de alimentos, vendidos a precio de dólar negro, que participa en toda clase de negociados, un gobierno de boliburgueses y milicos enriquecidos con la renta petrolera y la minería ecocida. Un gobierno que mata de hambre y asesina, mientras aplica un ajuste económico brutal acordado con el capitalismo transnacional, al cual paga puntualmente una deuda externa criminal.

Es hora de desmontar las maniobras seudo informativas de las que pretenden valerse en el exterior tanto quienes controlan, como de quienes aspiran controlar al Estado venezolano, y en ello esperamos contar con el respaldo activo de individualidades y agrupaciones libertarias tanto en América Latina como en el resto del planeta. Cualquier muestra de solidaridad anarquista será bienvenida por el movimiento ácrata venezolano, ciertamente pequeño y moviéndose entre muchas dificultades, pero que en la actual coyuntura agradecerá enormemente saber que de algún modo contamos con l@s compas del resto del orbe, bien sea reproduciendo y divulgando la información que difundimos l@s anarquistas de Venezuela, generando opiniones y reflexiones que desmontan las visiones que en este tema intentan imponer autoritarios de derecha e izquierda, y –lo que sería muchísimo mejor- promoviendo o respaldando iniciativas de acción en sus respectivos países donde se denuncien las circunstancias de hambre y represión que hoy se viven en Venezuela. Ahora más que nunca es necesaria su presencia y voz en todos los escenarios posibles donde sea denunciada la tragedia en la cual está sumergido el pueblo venezolano

Nota final de El Libertario: Más amplios y detallados análisis e informaciones sobre lo que está pasando en Venezuela, además con periodicidad diaria, en el blog de El Libertario http://periodicoellibertario.blogspot.com. En especial, recomendamos estos posts en los que se expone resumidamente nuestra visión y postura respecto a la reciente y actual coyuntura venezolana: “Buenos Aires: Entrevista radial a El Libertario” http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/01/buenos-aires-entrevista-radial-el.html, “Cartografía del fracaso chavomadurista: Un recorrido por el mapa actual de Venezuela” http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/02/cartografia-del-fracaso-chavomadurista.html, “Crisis en el pensamiento « crítico », o saltando de un barco que se hunde” http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/02/crisis-en-el-pensamiento-critico-o.html, « Desenlace de la crisis venezolana » http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/desenlace-de-la-crisis-venezolana.html, “Declaración de El Libertario: Sobrepasar a los partidos políticos para enfrentar la crisis y construir una nueva Venezuela” http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/declaracion-de-el-libertario-sobrepasar.html, Venezuela hoy: Los errores dictatoriales http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/venezuela-hoy-los-errores-dictatoriales.html, « Una consigna de 2014 a retomar hoy: ¡DISOLUCIÓN INMEDIATA DE LA GUARDIA NACIONAL BOLIVARIANA » http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/04/una-consigna-de-2014-retomar-disolucion.html y « El fraude Constituyente » http://periodicoellibertario.blogspot.com/2017/05/el-fraude-constituyente.html.

¡Ya está disponible el libro Contracorriente: la historia del movimiento anarquista en Venezuela!

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Después de una larga espera ya está disponible en la Librería LaMalatesta de Madrid el libro “Contracorriente: la historia del movimiento anarquista de Venezuela (1811-1998)”. El PVP es de 12.00€, esperamos pronto tener copias en Venezuela para distribuirlos.

Para adquirirlo visita aquí: http://www.lamalatesta.net/

Nos ponemos a la orden para cualquier presentación online. No dudes en escribir.

Resumen: El libro ofrece una investigación de 10 años sobre el recorrido de las ideas libertarias en la región; sus conexiones poco exploradas con las principales figuras políticas del país, la silueta de sus agitadores y sus levantiscas acciones. Desde la junta Suprema de Caracas hasta el surgimiento del modelo « bolivariano », este trabajo pasa por cada una de las etapas de la Venezuela Republicana donde los anarquistas articularon esfuerzos para dejar su impronta de libertad en un país que pasó vertiginosamente de la economía rural a la petrolera.

Esta detallada y rigurosa sistematización de hechos y cifras pretende complejizar la maniquea visión que ha imperado sobre este país latinoamericano, demostrando su desarrollo histórico desde una óptica distinta al margen del Estado y sus instituciones. Es por ello, que este libro es una novedosa hagiografía sobre los insubordinados de ayer para inspirar a los iconoclastas de hoy. Apasionante mezcla de análisis político, jurídico y documental, un trabajo de investigación que influenciará en lo que usted pensaba sobre la historia contemporánea de Venezuela.

LaMalatesta Editorial – El libertario. Madrid 2016
333 págs. Rústica 21×15 cm
ISBN 9788494171208
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Rodolfo Montes de Oca
Bitácora personal: http://rodolfomontesdeoca.contrapoder.org/
Twitter: @romontesdeoca

El fin de una ilusión

imagesDe acuerdo a la formación que nos han impartido por medio de cuanto medio educativo y de comunicación se les ha ocurrido crear a las minorías dominantes, creemos ,es muy fácil entregar nuestro futuro y nuestro presente, en manos de un hombre o de unos tantos, que es mas fácil delegar aquello, que consideramos de difícil competencia, nos ha hecho pensar que es mucho más cómodo delegar, hemos sido adoctrinados para delegar en manos de unos pocos, el control de nuestros destinos, de nuestro territorio, de nuestro país. La existencia de sistemas de gobierno, nos ha dado la cómoda y penosa enseñanza ,de no participar mas que en el momento de elegir a quien fungiera como representante de las mal llamadas mayorías. Ha sido mal entendido el concepto de los sistemas de gobierno, tener que elegir a un hombre para que asuma el rol de líder, de presidente de una nación, no significa que vivamos como el decida; significa que nosotros los ciudadanos gobernamos a través de él, es el gobernante quien debe asumir y cumplir la voluntad de la mayoría, no a la inversa. Para ello hace falta que cada persona asuma su responsabilidad en la dirección de su país, de su nación, reclamando con amplio conocimiento sus derechos; denunciando a voz publica las injusticias, no a escondidas o al llegar a casa solo a quejarse obviando lo ocurrido. Si todos denunciamos lo que anda mal de seguro comenzamos a ver los cambios, porque las minorías que nos representan se verán forzados a cumplir, quizá no por honestidad pero si por presión. Recordemos por un momento esta máxima de Gandhi “Lo más atroz de las cosas malas de la gente mala es el silencio de la gente buena. el cambio social que tanto deseamos no vendrá de ningún otro lado, sino del aporte que cada uno de nosotros haga por conseguirlo.

Actuemos, accionemos, caminemos justo por el camino que nos llevara hacia dónde queremos ir. No es un hombre, ni un mesías, ni un grupo el que va a resolver nuestros problemas laten, somos nosotros los que debemos movernos con urgencia incomodarnos para salir del letargo que nos tiene cómodos en nuestras casas, solo quejándonos, criticando y aportando “Ideas al aire” porque como no salimos, no hablamos, no nos movemos; entonces no se conocen los aportes e ideas que pueden ser brillantes para el cambio social que exige este milenio, que no se parece a nada al pasado, milenio que exige nuevos sistemas de gobierno, económicos, de creencias y hasta religiosos, debido a que todos se han agotado y resultan inútiles a los pueblos.

Hoy en nuestro país vivimos el fin de una ilusión, de la que aun, algunos no deciden despertar, una ilusión de revolución, revolución que jamas se inicio, no hace falta ser un gran analista político para darse cuenta de la mentada revolución , resulto ser una gran mentira, basta solamente con mirar los altos indices de delincuencia , el nacimiento y desarrollo de una nueva burguesía que se escuda en una medida de expropiación de bienes y gran cantidad de empresas, sustentada en una supuesta medida socialista de protección y beneficio a la ciudadanía.

Si estoy desfasada en mi opinión me disculpan pero no he visto la primera empresa socialista en este país he visto empresas capitalistas que sencillamente cambian de dueño, un ejemplo sencillo son los abastos bicentenarios (antiguos hipermercados éxito) en el caso de la ciudad de barquisimeto en el año 2010 un kg de cambur, fruta tropical que abunda en nuestros huertos en este supermercado bicentenario tenia un costo de diez bolívares fuertes, y en las ferias de hortaliza para ese momento, su costo era de dos bolívares fuertes , es decir ocho bolívares de diferencia, como se explica usted amigo lector que un supermercado socialista venda los productos en un precio mas alto que el del mercado.

Agroisleña que paso a ser AgroPatria nunca tiene semillas que es lo mas básico en los rubros que ofrecía, y los precios no son módicos, un engaño alimentario llamado mercal, es la burla mas grande al pueblo y un negocio redondo al socialismo del siglo 21, que yo opto por llamarle socialismo burocrático, otros capitalismo de estado, concepto que yo difiero, porque aquí, quien esta acumulando riquezas no es el estado, sino las personas que nosotros con el voto colocamos en el poder que le llaman gobierno, el estado por el contrario amigos, esta quebrado por la política corrupta, deformada malversada de hombres que vendieron a este país un falso proyecto de revolución, muy parecida a lo que en un tiempo le llama vamos colonización, señores una colonización en este siglo, nos la metieron como meterle a un niño, que aun no puede hablar, un caramelo de sábila en la boca. No se requiere ser un experto para darse cuenta, que unos revolucionarios, no vende las riquezas naturales de su tierra, y menos condenan a un pueblo a mendigar alimentos, mucho menos hacen amplia propaganda jactándose de repartir un mendrugo de pan. A estos revolucionarios se les olvido que lo que ellos llaman cuarta república, uso las mismas medidas populistas que ellos están usando ahora, solo que un poquito menos exageradas.

Yo le digo al pueblo que reaccione y le diga a estos revolucionarios descarados que ellos no le están dando alimentación, que aquí en este país el que no trabaja no come; y ese engaño de mercal, que vende productos vencidos y adulterados y de mala calidad es todo un bisnessman del socialismo burgués. Cosa dolorosa por no agregar vergonzosa es la conducta distorsionada de los actuales suplentes del presidente electo en las elecciones presidenciales de 7 de octubre de 2012, tratando de tapar una realidad que avasayante se viene contra ellos; la verdad de que el líder, el rostro que se presto para este gran fraude a la nación ya no se le ve en pantalla seduciendo con ilusiones a los oyentes seguidores y fanáticos, como hay show si ya no hay actor ?

Tratan desesperadamente de desviar nuestra atención del alto costo de los productos , del empobrecimiento cada vez mayor de nuestro ya estrecho e insuficiente presupuesto; !revolucionarios racistas clasistas mentirosos corruptos burocráticos burgueses, no me pongan mas mercales porque con esta devaluación de la moneda que me acabas de lanzar ya ni pa’ esos productos mohosos coloquial-mente nacidos de lo viejo que ya están, podre comprar!.

 

El día ha de llegar, en que este pueblo maravilloso, rico en talentos y capital humano se levante, y corte la cabeza del bufón. Autora .La cotorra

Denuncia de estafa en la poblacion de Barbacoas Edo Lara: La justicia llego tarde pero llego

El miércoles 8 de mayo del presente año , los delincuentes que fueron denunciados por realizar estafa(http://lalibertaria.wordpress.com/2013/04/28/denuncia-de-estafa-en-la-poblacion-de-barbacoas-edo-lara/) en barbacoas parroquia Moran , municipio Moran fueron capturados mientras hacían su labor frecuente que era engañar los consejos comunales ofreciendo viviendas y vehículos , esta vez en la comunidad del municipio Palavecino. Se anexa articulo de prensa para mayor detalle. Es lamentable que en la alcaldía de moran no hayan hecho ningún tipo de acción para evitar que estos sujetos de dudosa procedencia estafaran cantidad de personas incautas , siendo que desde un principio de percatarnos de la estafa les hicimos llegar por escrito la solicitud de apoyo para que desenmascararan estos delincuentes, que ustedes saben denunciamos por este medio. Amigos les pedimos estar mas pendiente de sus comunidades para que estos hechos de maldad y oportunismo no sigan ocurriendo a dios gracias que en este caso la justicia se hizo sentir pero quien devuelve el dinero de estas victimas de estafa?

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Denuncia de estafa en la poblacion de Barbacoas Edo Lara

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La población de Barbacoas y sus sectores aledaños esta siendo estafada por personas que se presentaron como funcionarios públicos de PDVSA, SUVINCA y un frente estudiantil Guevarista, ofreciendo cupos por cinco mil bolívares fuertes para adquirir vehículos chinos, estos dicen ser amigos de Elías Jaua y haber sido enviados a esta población a ofrecer estos vehículos y viviendas.

SUVINCA: http://www.suvinca.gob.ve/

PDVSA: http://www.noticiascandela.informe25.com/2011/05/denuncian-supuestos-funcionarios-de.html

En la pagina de SUVINCA especifican que no venden ni promocionan vehículos a través de terceros ni de gestores para evitar fraudes, ademas del hecho de no haber vehículos, hace toda esta situación un tanto fuera de los parámetros legales, lo que nos permite discernir que están tomando incautos, como lo hizo el coronel Castro en Portuguesa (http://portuguesa.tsj.gov.ve/decisiones/2012/mayo/1118-18-2C-4323-11-.html) que estafo un numero importante de personas con los famosos vehículos de SUVINCA ,el mismo caso ocurrió en Yaracuy, Apure donde estafaron a dos mil evangélicos (http://miguelcardoza.blogspot.com/2011/10/mas-de-dos-mil-evangelicos-estafados-en.html), Merida donde estafaron pidiendo dinero para otorgar supuestas casas de PDVSA (http://www.abrebrecha.com/260247_Gobierno-meride%C3%B1o-recibi%C3%B3-denuncias-sobre-estafas-para-adquirir-viviendas.html) en todos estos casos las personas nunca han recibido lo que se les ha ofrecido.

Nadie hace nada nadie paga parece que no tenemos justicia sino solo la de Dios. Estos supuestos funcionarios llegaron a esta población y armaron un teatro que les permitió ganar confianza de la gente , repartieron linea blanca trajeron camiones de PDVAL, lo extraño es que de apure y no de esta región.

Un llamado a las autoridades pertinentes para que se acerquen a esta población e investiguen lo que esta pasando.

Lo peor de las cosas malas de la gente mala, es el silencio de la gente buena

(Gandhi)

Metiendo buenos videos y musica en el CGP de Guaito…

Durante 2 dias fui con CANTV al Centro de Gestion Parroquial de ese caserio andino lejano del municipio Moran, con una carretera pesima, para actualizar el sistema operativo de las 20 computadoras, colocandoles Ubuntu 11.04 y Canaima Popular, ademas de carpetas de documentos (formatos de los consejos comunales, material ideologico y historico, documentos sur agroecologia, videos (a cielo abierto, la doctrina del shock, la historia de las cosas, contaminacion y calentamiento global, una historia breve de los EU y de la servidumbre moderna) y musica (sargento garcia, folies à trois, dame pa’matarla, skaparapid y todo ali primera),dormimos en la casa de la nieta del « tigre de Guaito ». Van a regalar el libro original de la historia del tigre.